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7 jours à Berlin, Partie 3 : Out of Line Weekender Festival, Vendredi

7 jours à Berlin, Partie 3 : Out of Line Weekender Festival, Vendredi

Entrée en scène de Suicide Commando

Entrée en scène de Suicide Commando

Jour 5/7 : Gimme, Gimme, Gimme (EBM after Midnight)

Nous n'avons pas décollé de l’hôtel, du lit même, de toute la journée. Dormir / Manger / Mater des vidéo sur Youtube furent nos 3 seules activités. Mieux vaut ne pas trop se fatiguer car nous comptons rester jusqu'à l'afterparty ce soir.

Nous arrivons à la salle un peu avant 18h, une bouteille de bière avant d'entrer et gooooo !

Telemark ouvre le bal, c'est frais, c'est gentillet avec un petit air de teenage band mais agréable. Nous n'aurons pas fini de croiser le chanteur Elliot Berlin, j'en reparlerais plus tard.

Nous croisons dans le public Johan Van Roy himself (le frontman de suicide Commando) qui s'eclipsera avant la fin du set et avant donc que j'ai ma photo.

Telemark

Telemark

Seulement 20 minutes plus tard, changement de plateau. Nous ressortons, retrouvons Yohann et faisons la connaissance de Aleich, Amaia et Martha venus de Valence et Madrid. Nous manquons totalement la prestation de Lizard Pool trop occupés que nous sommes à groupie-talker. Oui,  je viens d'inventer ce termes qui défini le fait de parler entre fans des groupes et chansons que tu admire, de montrer tes photos avec un tel ou un tel et de raconter tes anecdotes de backstage (pour notre part nous n'en avions pas mais Martha en a des tonnes, et nous avons bien ri !)

Un peu après 20h Underviewer entre en scène, la soirée d'aujourd'hui était annoncé comme old school, là on est en plein dedans car les membres ne sont autres que les fondateurs de Front 242. Underviewer fut même crée avant, car le groupe date de...1979 ! go papy indus, go !

Underviewer, la stoïcité de la personne...

Underviewer, la stoïcité de la personne...

Une vidéo chopée sur Youtube pour que vous puissiez vous rendre compte de l'oldscoolitude de la chose.

And now... Le retour d'Andy sur scène pour notre plus grand plaisirs ! Avec cette fois Panzer AG, un projet crée après Icon of Coil et Combichrist et malheureusement moins important que ces dernier ce qui lui vaut un passage sur scène si tôt dans la soirée et un set beaucoup trop court (seulement 45 minutes). 

Mais malgré ça... whahooo ! De l’émotion à l'état brut, j'ai failli en pleurer tellement c'était fort et puissant. 

Un petit extrait...

Avez vous remarqué le petit blond à la batterie ? Ce n'est autre que Elliot Berlin, chanteur de Telemark mentionné plus haut ^^

Encore une fois nous connaissons toutes les chansons par coeur, facile car ils n'on que deux albums à leur actif. Toute sauf une, une petite "surprise" jouée pour le rappel... Une reprise de Gimme! Gimme! Gimme! de Abba. Ouaip vous avez bien lu... Le public a adoré, pour ma part, j'ai été quelque peu déçue pour 2 raisons : 1) je n'aime pas cette chanson, 2) jouer une chanson rigolote gâchait un peu l’émotion du reste de la setlist.

Mais passons, nous terminons quand même le concert heureux, avec une sensation de trop peu et je préférerais garder en tête MachineGun GoGo, Monster et surtout Sick Of The One Who Adores Me (la plus magnifique !).

 

+1 pour le costard, Andy, bon choix !

+1 pour le costard, Andy, bon choix !

Pour les curieux qui se demandent à quoi peut bien ressembler Abba chanté par Andy LaPlegua, je l'ai trouvé dans sa version complète sur Youtube. C'était évident qu'elle allait être en ligne, une nuée de Smartphone ont été brandis aux premières notes.

Les deux groupes suivants s'annoncent calmes. Les pré-écoutes que nous avions faites nous ont bien plu même si notre seul crainte est de nous endormir.

Ordo Rosarius Equilibrio d'abord, décevant. La voix envoûtante qui fait le charme de la version studio n'est absolument pas au rendez-vous et le chanteur manque cruellement de charisme.

C'est pendant leur set que nous recroiserons Johan Van Roy dans le public, qui me met un vent intersidérale. Il est en train de discuter avec une fille (qui ressemble franchement a une starfucker d'ailleurs...), je me tourne vers lui, le salue et demande une photo, il hoche la tête positivement. Le temps que je me tourne et attrape mon téléphone dans mon sac, paf, il s'esquive. Loose totale. Bon finalement on s'est dit que le fait que je lui parle lui avait servi d'ouverture pour fuir la nana qui lui tenait la grappe. Je sais qu'en réalité, il me remercie.

Nous repassons donc un moment dehors avec nos nouveaux compagnons du week-end, auxquels viennent s'ajouter un couple (enfin couple pour dire 2, pas vraiment un couple) de chiliens.

1 heure plus tard, Dive entame sa prestation. Comme prévu c'est effectivement calme mais extrêmement violent à la fois. Pas tant musicalement mais les sonorités extrêmement lourdes et l'abondance de stroboscope nous ferons quitter la salle avant d’être malades. Dommage car ça aurait pu vraiment nous plaire. 

Dive, épileptiques s'abstenir. Le son enregistré ne rends pas du tout le ressenti réel et la lourdeur des basses.

La tête d'affiche de la soirée n'est autre donc que Suicide Commando qui nous sert un show incisif, brutal, net et précis.

Presque trop précis car sa voix vocodée sonne exactement comme la version studio. Mais l'ambiance est là pendant les 15 morceaux qui composent la setlist, sombre et violente. Johan n'est pas la pour rigoler et ça ce voit. 

Ambiance rouge et stroboscopée, les jeux de lumière et images projetées en fond de scène viennent compléter l'atmosphère pesante.

Ah et aussi un peu de violet !

Ah et aussi un peu de violet !

Une vidéo qui n'est pas une des chansons les plus représentative de la prestation mais pour vous donner une idée.

Et voici donc le moment de la fameuse "Afterparty". Les portes de la grande salle se ferment pour ne laisser seulement l'espace bar qui se transforme en club. Enfin on a plutôt l'impression d’être à la boom du samedi soir version goth. On as bien ri.

Nous nous dandinons sur des morceaux d'indus et d'EBM alternés avec des morceaux plus techno. Je dis alterné car on ne peut pas vraiment dire que le type au platines mixe. C'est pourtant Patrick Codenys d'Underviewer et Front 242 derrière les platines (enfin derrière le contrôleur), donc un vrai musicien. Mais franchement niveau mix, on en connais un paquet qui pourrait lui donner des cours. Soit le mec en a clairement rien à foutre, soit il est vraiment mauvais. J'opterais pour la premier choix.

DJ Drill, certainement un résident de l'Astra ou un local car il sera là aussi demain, enchaîne ensuite : pas mieux.

Nous quittons la salle vers 4h du matin, titubant jusqu'au métro. Je m'était promis de moins boire que la veille, raté ! Nous arrivons a notre station de Lichtenberg ou nous trouvons notre sauveur : un kebab ouvert 24/24h (il n'y a peut-être rien dans notre quartier mais il y au moins ça, c'est l'essentiel). Nous mangeons en marchant jusqu'à l'hotel en voyant le jour commencer à poindre à l'horizon.