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Nous avons roulé près de 150 kilomètres pour atteindre Mora (42). 150km de grande route avec pour seul décor : des sapins. Des sapins à droite, des sapins à gauche, dans le fond des sapins à perte de vue, parfois quelques forêt de bouleau et quelques maisons rouge éparpillées par-ci par-là. Et aussi des lacs.
En 3 photos vous avez un parfait résumé des paysages en route.
Un poil lassant, même plutôt hypnotisant au bout de 2 heures de route.
Une 4eme chose serais à ajouter à la courte liste des "je sais que je roule en Suède car je vois..." : les vieilles voitures américaines. Surprenant, non ? On en croise plusieurs dizaines par jour, Cadillac, Plymouth, Mustang, Buick... Toutes rutilantes et toutes pimpantes.
En voila une chopée sur le vif.
En fait il y a pas mal d'autres trucs en Suède qui rappel les états-unis, ou plutôt la vision qu'on a des états-unis, car nous n'y sommes jamais allés : des country clubs, des motels comme dans les films, des grandes fermes qui ressemblent à des ranch perdus au milieu de champs gigantesques, la forme de certaines maison... Ça et les grands espaces.
Enfin j'imagine que les points communs s’arrêtent ici.
Nous sommes donc arrivés dans les environs de Mora, ville sans grand intérêt mais ou nous avons repéré un endroit qui semble plutôt pas mal. Et effectivement ça l'est. Juste en bordure d'un lac, avec une petite plage. Et le mieux c'est que ce n'est pas trop fréquenté !
Sur la première c'est la vue que nous avons depuis la porte, il y a pire.
Nous n'irons pas nous baigner immédiatement, ni le lendemain car il fait gris et l'eau est trop froide. Nous en profitons pour passer une journée à glander, lire et dessiner !
Finalement nous repartirons le jour suivant, après avoir enfin pu faire une petite baignade sous le soleil.
Ci-dessous la carte, numéros (42) et (43) ici.
Nous voulions nous arrêter à Rattvik, une petite ville, ou l'on peut depuis ses hauteurs profiter d'un large panorama sur la région. En route nous croisons encore plus de vieilles bagnoles américaine que d'habitude mais on ne se pose pas de question.
Nous comprenons pourquoi en arrivant à Rattvik : il y a une concentration. La ville est blindée et nous ne pourrons pas nous y garer.
Pire que ça, les deviations mises en places dans la ville nous font bifurquer de la direction que nous avions prévu. Le gps nous sauve en trouvant une route pour rattraper la route de Falun. Sauf qu'au bout de quelques kilomètres, la route devient ça :
Enfin techniquement c'est toujours une route, nous on appel plutôt ça un chemin.
Et ça pendant 8 kilomètres, c'est pas énorme mais à 20km/h c'est long... Nous retrouverons finalement une route "normale" et arriverons à Falun (43) en milieu d'aprés-midi.
Le parking est bof-bof mais nous sommes ici pour une raison bien précise : aller visiter les anciennes mines de cuivre. Non, malheureusement ce n'est pas une session urbex qui nous attends mais plutôt une visite guidée, qui vaut quand même le détour.
En fait il y a une chose bien sur ce parking, il y a un petit tas de sciure dans un coin, oui c'est pas ouf mais pour nous c'est important. Une autre chose que nous avons besoin régulièrement épuisé qu'on a épuisé notre stock de départ, c'est de la sciure pour les toilettes sèches. Avant d'arriver en Suède on pensait voir des scieries partout et en trouver facilement (c'est pas avec le peu d'arbres qu'il y a au Danemark qu'on allait en trouver !). Alors oui, il y en a plein mais que d’énormes complexes industriels. Pas le genre ou ils te laisse rentrer et te mettre à quatre-pattes à la sorties des machines pour ramasser ta poche de sciure... Enfin bref.
Le lendemain matin, nous nous rendons donc sur le site de la mine aussi appelée : la grande montagne de cuivre de Falun.
Ce sont donc d'anciennes mines de cuivre fermées suite à un effondrement survenu en 1992. C'est aussi la plus grande et la plus ancienne mine de cuivre d'Europe car la mine était en activité depuis le IXeme siècle. Son exploitation dura donc plus d'un millénaire. Au milieu du XVIIé 70% de la production mondial en provenait.
Nous commençons par la partie guidée, l’intérieur de la mine. Nous descendons à une profondeur de 67m, ce qui n'est pas grand chose comparé aux 400m des plus profondes galeries. Mais tout de même assez pour faire baisser la température à 5°. Les parties que nous visiterons sont celles exploitées entre les années 60 et les années 80. Il ne reste plus rien des zones exploitées au moyen age car elle se trouveraient là ou est maintenant le cratère.
La visite est très intéressante, on en apprendra plus sur les conditions de travail des mineurs. Par exemple, là je vous ai dit qu'il faisait très froid mais à l'époque il faisait extrêmement chaud dans les galeries. Pour attendrir la pierre, les mineurs allumait de grands feu contre les parois le soir. Le lendemain matin les plus courageux entrait en premier pour eteindre les restes avant de se mettre à travailler.
On nous fournis un joli petit équipement avant de descendre, hehe
Mais le casque n'était pas de trop car certaine parties des galeries font seulement 1m40. Ni le poncho de pluie car la mine ruisselle de partout.
On aurais bien aimé vous montrer plus de photos mais les conditions n'était pas top donc c'est tout ce que j'ai de potable.
Sur la 4eme vous pouvez voir une des cheminées principale, ou un gros seau servait à ramener les pierres à la surface. Grace à l’écho dans le conduit, ils pouvaient facilement communiquer avec la surface simplement en criant pour faire remonter ou descendre le seau. Ce seau faisait aussi office d'ascenseur, 8 mineurs pouvait monter en même temps debout un pieds sur le bord en tenant d'une main la corde. Les plus téméraires utilisaient aussi cette corde pour descendre comme les pompiers à leurs barres. L'alternative au seau, c’était l'immense échelle de la 3eme photo. Alors, à leur place qu'auriez vous choisi ?
Nous avons visité quelques salles pendant l'heure qu'à durée le tour puis nous sommes remontés à la surface. Le reste se faisant sans guide.
D'abord le musée (sur la 4eme photo ci-dessus) qui était certainement très intéressant mais par flemme de lire nous l'avons survolé.
Puis quelques anciens bâtiments, sur la 1ere c'est le "tapis" de tri ou travaillais les enfants. La deuxième est le batiment qui abrite le puit en bas du quel nous etions plus tot.
Je n'ai pas résister à crier dedans, comme une autre visite était en cours nous avons eu une réponse en retour. On confirme, on entends bien ^^
Puis quelques autres bâtiments, tous peint du même rouge que la plupart des maisons suédoise. Et pour cause, c'est justement ici qu'est fabriquée cette fameuse peinture utilisée, qu'on appel rouge de Falun. Le pigment est tiré du cuivre. En réalité la mine n'est pas totalement fermée car il reste une partie exploitée (pas dans la cratère mais à côté) et une usine fabricant la peinture.
Nous avons ensuite entrepris le tour du cratère, un petit 2km. Ou nous avons pu voir de prés la tour qui le domine mais pas y entrer, dommage !
Portant en son haut le symbole du féminin en hommage à la déesse qui protège la mine. Son apparition en dame blanche signifiait un bon présage tandis que si vous la voyiez en dame noire...
Et la mine vue de l'autre côté... Il zoom trop bien notre appareil, tavu !
Après nous sommes allés en ville pour manger un truc. La ville est franchement pas très belle. Nous voulions manger quelque chose de local mais ne trouvant rien nous avons fini par manger un sandwich chaud et bio accompagné d'une boisson au Kombucha dans un snack de bobo vegan healthy crudivore-friendly, qui était quand même bon malgré le prix.
Le lendemain nous prenons la route direction Uppsala, bien décidés à rouler au moins deux heures. Mais à peine 10 minutes plus tard, toujours à Falun, nous voyons ça :
Un terrain de Disc-Golf !! Ni une ni deux, frein à main direct, on fonce sur le parking du complexe sportif.
Que je vous explique quand même notre excitation à l'idée de faire un Disk-Golf, c'est qu'on y a énormément joué sur Playstation avec le PSmove et c'est la première fois que noue en voyons un vrai ! Ça fait des années qu'on rêve de tester !
Ah oui et si vous ne connaissait pas les règles, c'est simple : C'est les même que le golf sauf qu'on lance un frisbee dans des genres de paniers à chaines.
Bon sauf qu'on a pas de frisbee... On demande à des joueurs si ils savent ou on peu en louer, ils nous envoient vers la réception du complexe qui eux même nous envoient à la réception du camping où nous trouvons notre bonheur ! Pour trois fois rien en plus, 2,5€ le disque pour la journée avec un bloc pour les score. Étonnant c'est qu'ils ne demandent ni identité, ni caution, en fait pour ce prix la et si ton honnêteté est discutable, tu pourrais garder les frisbees... Mais c'est pas notre genre et ni le genre scandinave.
Let's go !
Le matos et nous en pleine action...
Il nous faudra 2 heure pour terminer le parcours de 18 trous. Un beau parcours d'ailleurs avec terrains variés, des côtes, de descentes, de la foret... Plus de 2km en tout mais on a même du marcher encore plus.
Ben me mettra une branlée monumental, même si nous terminons tout les deux avec un score assez minable, +32 pour lui et +70 (!!) pour moi. La faute aux disques trop léger pour les drives mais surtout à notre inexpérience du frisbee IRL (In Real Life). Autant Ben a su affiner sa technique au fur et à mesure de la partie mais moi... je n'ai jamais su lancer un frisbee correctement et je crois que je ne sais toujours pas...
En sueur mais contents, nous reprenons la route en début d’après-midi, à suivre...
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