Truck Trip, KM 4661 : Suède, J'irais par la Campagne

23/08/2018 17:16

KM 4661 : Contre Vents et Marais

Après notre partie au DiscGolf nul nous avons roulé jusqu'à Svanshals (51) et plus précisément sur le parking de la réserve naturelle de Tåkern au bord du lac éponyme.

Où on a trouvé une place entre deux barrières pile à notre taille...

Ben aime se lancer des défis manœuvres, joli créneau n'est ce pas ?

Nous sommes immédiatement allés faire une petite promenade.

Les paysages en route ont évolué depuis quelques jours, moins de reliefs, moins de forêt... Mais alors ici, le panorama est tellement plat et vide qu'on se croirais de retour au Danemark.

Le changement fait d'ailleurs du bien car les pin devenait franchement lassants...

Truck Trip, KM 4661 : Suède, J'irais par la Campagne

Revenons à notre promenade, nous commençons par les bords du lac qui nous offre un paysage marécageux et verdoyant.

La même en version panoramique

Nous continuons d'avancer sur des passerelles au milieu de roseaux (en fait ce n'en sont pas mais on ne connait pas le vrai nom) brassés par le vent. Le vent est très fort aujourd'hui, comme on dirais en charentais "Ô buffe boune gens !"

Nous arrivons à un autre point de vue...

Puis la fin de la promenade se fit en forêt. L'endroit est reputé pour y observer les oiseaux. Comme nous n'avons pas de matos pour nous en verrons seulement un spécimen, un pinson pas farouche pour un sou, il se laissa facilement photographier.

Nous y avons aussi croisé en vrac : Un hôtel à insecte 5 étoiles, un vieux tracteur de Fergusson avant Massey, des oeufs géants et... d'étranges sculpures sensé représenter des sanglier qui pourraient presque avoir leurs place à la fondation Verbeke tellement elles étaient creepy...

Nous sommes repartis le lendemain pour aller à 20km de là voir un monastère en ruine, fondé par des moines français et abandonné depuis le XVIe siècle.

Les seuls mur encores debout sont ceux qui constituaient la nef.

L’édifice principal est beau quand on aime comme nous les vielles pierres et les ruines même si l'endroit est un peu trop aménagé et fréquenté, surtout par des familles, à notre gout. Mais une choses qu'on aime à l’étranger c'est pouvoir dire "sale gosse" tout haut sans que personne ne comprenne.

Des autres bâtiments il ne restent que le pied des murs.

Mais la verdure posée dessus à été ajoutée artificiellement sur des plaques de goudrons, c'est un peu dommage.

Après cette courte mais agréable balade, nous reprenons la route pour descendre encore un peu plus au Sud. Comme notre Euro-vignette est arrivée à expiration nous ne prenons plus l'autoroute mais uniquement les routes secondaires. Nous serons obligés d'en reprendre une pour le Danemark mais si on gagne quelques jours ça pourrait nous permettre de ne reprendre qu'une semaine au lieu de deux.

La carte, dans cet article les numéros 51, 52 et 53

KM 4750 : Vättern Etro Satanas !

Nous arrivons donc à Huksvarna (52), oui, la ville du célèbre fabricant de tronçonneuses. Une moyenne ville sans grand intérêt et pleine de barres d'immeubles, comme beaucoup de ville développée autour d'un monopole industriel.

Petit historique rapide de cette entreprise séculaire fondée en 1689 à l'époque où la ville se nommait Huqsvarna avec un Q. A l'époque c'était une manufacture de fusils fournissant armée suédoise et norvégienne. L'entreprise se scinderas ensuite en plusieurs groupes et se développeras dans divers domaines, machine à coudre et petit électroménager, bicyclettes et motos depuis 1903 et bien sur les équipements de jardin à partir de 1959 (domaine dans lequel ils sont aujourd'hui l'un des leader mondiaux).

On est passé devant l'usine, d'ailleurs plutôt classe, qui est toujours en partie installée dans ses anciens bâtiments en briques qui ont bien sur subit avec le temps maintes extensions.

On a pas pu s'y arrêter et ne sommes pas non plus allé visiter le musée. Les infos citées au dessus nous les tenons de Google mais j'aime bien faire quelques recherche sur les endroits où nous passons.

Bref, avant de trouver un endroit où passer la nuit nous avons besoin d'eau, en bouteilles cette fois-ci et c'est pour ça que nous sommes revenus à la civilisation. Car en Suède en dehors des villes, les villages sont si minuscules qu'il n'y a pas de supermarché. Si tu habite à la campagne il vaut mieux pas oublier ta plaquette de beurre quand tu vas faire les courses...

Nous trouvons un supermarché, qui ne vends pas de pack d'eau mais des bouteilles à l'unité, soit, nous en achetons 9. Nous nous apercevrons après être reparti que nous venons d'acheter 13,5L d'eau...pétillante... Super ! Sachant en plus qu'on est pas trop fan mais alors boire ça dès le matin et toute la journée c'est franchement ecoeurant. Enfin, comme on a la flemme de retourner au supermarché, ça ira...

Pour compenser notre déception nous trouvons un coin sympa à l'écart de la ville au bord du lac. Comme il y a personne quand on arrive on se gare dans toute la largeur du parking avec la porte donnant sur l'eau. Finalement plusieurs camping-car sont arrivés ensuite, qui en guise de vue n'aurons que notre camion au lieu du magnifique panorama que nous avons que pour nous.

Enfin... Panorama qui ne se révélera que le lendemain car il pleut à verse quand nous arrivons.

Nous sommes au bord du lac Vättern le deuxième grand lac, l'autre c'était le Vänern avec un N. Pour ne pas les confondre j'ai inventé une moyen mnémotechnique : Le VäNern est éNorme et le VäTTern est TouT en longueur. Peut-être qu'un jour ça vous servira.

Des cabanes de pêcheurs sur l'autre rive (bon en vrai on ne les voyaient pas vraiment à l'oeil nu)

KM 4828 : Disc Golf Addict !

Nous quittons donc Huksvarna sous le soleil et le vent frais pour rouler jusqu'à Vetlanda (53) et tester encore un autre parcours de Disc Golf, cette fois niveau professionnel.

Magnifique parcours très bien entretenu mais avec certains trous vraiment dur, comme celui que vous voyez sur la photo de droite où le panier (si, si, on le voit c'est le petit truc entre les arbres) est situé sur une colline à une vingtaine de mètres au dessus du tee de départ.

Il y avait beaucoup d'autres joueurs bien entraînés qui ont bien du rigoler de notre technique ou plutôt de notre non-technique. Spécialement quand un groupe que l'on a rattrapé sur le parcours nous à laissé les doubler, on a du jouer alors qu'ils étaient tous assis autour du départ à nous regarder lancer... la honte ! Enfin, on s'en fout, on s'est bien amusés !

Suite au prochain épisode...